lundi 24 septembre 2007

Jaccuse !



Au cours de mon voyage à San Miguel, j’ai assisté à une corrida et ce spectacle m’ a particulièrement énervé.

Evidemment, j’en avais déjà entendu parler, j’avais vu des images ainsi que des extraits à la télé mais pendant ce week-end, j’ai pu voir avec dégoût en vrai les morts inutiles de taureaux.
Certains diront que je ne peux pas comprendre cette activité du fait de son histoire mais je trouve que c’est trop facile de se réfugier derrière ce bouclier culturel.

Surtout je pense que ces gens font preuve d’hypocrisie car au fond, ce qui les intéresse c’est prendre du plaisir en regardant la mort car il s’agit bien de cela: un public qui vocifère en bande pendant qu’un orchestre l’excite, des toréadors en habits de lumière, une fanfare,…..
En plus, le premier taureau a avoir été tué est mort d’une façon assez horrible, il na vraiment pas eu une fin « peace », c’est comme si on avait pu entendre ses battements de cœur sous les coups mortels des « connards » qui le poignardaient.

Et puis, faut pas oublier que le taureau a un système nerveux bien développé alors encore je veux bien qu’on tue inutilement une fourmi (et encore je ne trouve pas ça des trucs les plus marrants à faire) mais pour un taureau, il doit le sentir quand un pique comme une épée lui transperce le dos et que son sang se répand à l’extérieur et à l’intérieur de son corps…

Ensuite, quand on me dit que le taureau a sa chance face au toréador qui se cache svt derrière un mur, ça me fait bien rire, ça m’étonnerait qu’on gracie un taureau qui vient de tuer ou blesser un homme..

Et s’il se défend de manière exceptionnelle, il sera gracié, pas vraiment pour sa bravoure mais plus pour son potentiel génétique intéressant pour la tauromachie
En gros, le taureau est 100% perdant.


Par ailleurs, j’ ai entendu dire que les taureaux se faisait tailler le bout des cornes à vif pour quelles soient moins dangereuses pour les participants et qu’ils étaient juste avant d’entrer dans l’arène de leur mort, excités par des décharges électriques car sans cette excitation, celui-ci ne chercherait pas aussi facilement l’affrontement avec l’homme.

Enfin, la symbolique mise en avant par les partisans de la corrida de l'homme triomphant de la violence animale me choque car au cours de la corrida c’est l l'homme qui devient l’organisateur de la violence et qui n’apparaît, plus du tout, sauf exception, pour la victime.

Ce soir, j’ accuse donc la tauromachie de rester dans un anachronisme

On est plus à lépoque romaine quand les gladiateurs se faisaient bouffer par des lions , ...

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